Sommes-nous tous égaux devant le bonheur ?

  • Obstacles et Difficultés
  • 28 Octobre 2019

Sommes-nous tous égaux devant le bonheur ?

La neuro-imagerie nous permet aujourd’hui de voir l’interaction entre le développement du bébé, la construction de son cerveau  et l’organisation du milieu dans lequel il évolue pendant la grossesse.

Depuis longtemps on sait que la condition de vie intra-utérine est  importante pour le développement du cerveau.

Boris Cyrulnik interroge  (dans cette conférence  présentée ci-dessous) « la capacité au bonheur selon  le développement du bébé pendant  la vie intra-utérine ».  

Le bébé qui se développe normalement, comme dans la majorité des cas, pourra acquérir des facteurs de protections nécessaires à sa vie future, c’est-à-dire qu’il supportera plus facilement  les évènements difficiles, il sera plus armé car, il aura eu dès le départ, une vie intra-utérine réconfortante.

Si la mère est en détresse suite à son histoire personnelle, elle sécrète les substances du stress, plus nocives  qui  finissent  si elles sont trop importantes par entrer dans le liquide amniotique. L’enfant naissant sera plus vulnérable, plus fragile sur les mêmes évènements de la vie que le bébé réconforté.

Ici, il y a pour Boris Cyrulnik un rapprochement inattendu,  il parle d’oxymore.

Expliquer que le milieu de vie intra-utérin, selon le moment de vie  bonheur/malheur de la mère, provoque une aptitude à éprouver ou pas, les évènements avec plaisir.

Heureusement ce n’est pas totalement  irrémédiable, la plasticité cérébrale permet de rectifier la donne de départ. Il suffirait de sécuriser les parents dans leurs aptitudes  à sécuriser l’enfant afin qu’ils apprennent à surpasser les évènements autrement.

Le milieu peut apprendre l’aptitude au bonheur en agissant sur cet héritage/malheur qui est différent de l’hérédité/malheur.

Pour en savoir plus voici la conférence B. cyrulnik "Le bonheur, une nouvelle dictature ?"